Nederlands: https://demaanboom.org/2019/12/04/het-bloedzand/
Cette nuit, j’ai encore eu un rêve bien élaboré. Ça m’arrive souvent. C’est grâce à la combinaison de tisanes pour le bon sommeil et une fantaisie explosif dans ma tête. Et quand je me réveille un peu le matin, je continue souvent construire des histoires dans un état demi-sommeil. Je veux bien partager ce rêve-ci, parce que ça fait une belle histoire et ça me donne de la joie de partager ces histoires. Malheureusement les gens autour de moi en ont souvent un peu marre… ou ils sont dégoûtés par les images.
Le rêve commence dans un fusil, encore sur la terre. Il y a une tension dans l’air et avec environ quinze personnes on se retrouve à l’intérieure. Nous regardons une présentation explicative des tubes de conservation dans lesquels nous sommes censés d’entrer un peu plus tard. C’est une ancienne amie qui fait les explications. Dehors le monde des rêves, elle est biologiste. Il me semble que ça explique pourquoi je lui faisait confiance sur ce sujet scientifique. Après son discours c’était à notre tour. Chaque personne est entré dans la tube confié à lui . La tube à moi se trouvait environ cinq pièces plus loin de la porte. À partir de mon point de vu, je pouvais bien apercevoir ce qui se passait derrière la porte en verre. La femme qui expliques, a fait signe et nos tubes se refermaient. Peu à peu, mais avec une vitesse assez agréable, les tubes se sont replis avec une liquide épaisse. Ça montait d’en bas. Quand ce liquide, qui était légèrement bleu, avait couvert ma bouche et mon nez, mon premier reflex était de garder mon respire. Mais dans la tube à l’autre côté de la salle je voyais la guide faire signe aux autres et à moi que c’était bien de respirer. La liquide était fait pour soutenir les poumons, pas pour se noyer. Je venait d’avoir les oreilles couvert et me sentir dans un néant de bruit paisible, quand à la porte, un homme en crise furieuse tapait jusqu’à casser le système de sécurité. Le remplissement des tubes était défait et l’homme entrait dans la salle. Certaines personnes se sont vite enfuit de leur tube vers l’arrière du fusil, où il y avait une sorte de jardin. L’homme intrusif les suivait. Pour moi, la situation était chaotique et inexplicable. Je me suis cachée derrière un pilier et quand il n’y avait plus de danger, je suis sorti du fusil. La machine se retrouvait dans un grand hangar, caché des regards des autres. Et pourtant, cet homme mystérieux nous a découvert. Je continue marcher afin de trouver la sorti. Avec la porte cassée, impossible qu’on allait quelque part. Dans le loin, j’entends des voix, que le fusil est “aperçu par le gouvernement du monde, que seulement les 15 personnes les plus forts pourraient s’échapper de la planète. La même planète qui approchait apparemment sa fin.
Des cornes et des os
Là, il s’est passé un saut dans le temps. Quand j‘ai réussi de sortir du hangar, je retrouve un macabre spectacle: le vide, des champs qui s’éloignent autant qu’ont peut voir. Il n’y a plus des bâtiments, pas d’arbres, pas de petits bruissons, mais sur le sol un tapis des os, du sang et des cendres. Tous les quelques kilomètres, il y avait une cube en verre à moité rempli des squelettes bizarres et non identifiables. C’étaient parfois comme des cornes d’un diable, mais en morceaux, pas en une pièce.
Il y avait des gens qui s’approchaient du hangar, ils se battaient entre eux. La lutte pour être le plus fort n’étais pas encore terminé. J’ai continué de marcher. Comme je m’éloignait du fusil, les lutteurs me laissaient tranquille. Plus loin que j’étais, plus fine les os devenaient, comme si les premières batailles avaient eu lieu là-bas et tout a été brisé par les gens qui arrivaient plus tard. Un processus comme avec le sable. Il était possible de distinguer des lignes claires, comme les zones d’une site archéologique ou chaque couleur et couche indique une autre époque. Quand ça ne paraîtrait plus que comme du sable, j’en ai pris dans mes mains. Mais c’était toujours des brins des os. Le sang s’était mélangé dedans. Du sable rouge. C’est là que j’ai croisé un de mes collègues, Michel. C’est un type bien particulier, mais on s’entendent très bien. Il ne complique pas des choses. Il avait aussi abandonné la lutte. Il me racontait que se battre, ce n’était rien pour lui. On s’est décidé de continuer la marche ensemble, en espérant de retrouver un endroit toujours vivable. Après une très longue marche, ça aurait du prendre des jours ou de mois, mais comme il n’y avait pas d’eau, c’est redoutable. Par contre, dans le monde des rêves tout est possible et j’ai plutôt le sentiment que ça n’a pris que quelques heures.
Nous sommes arrivés à la frontière entre les champs des os et un forêt noir et sombre. Michel m’a demandé ce que je voulais faire et il me disait que tout lui était égal. Je croyait qu’on pouvait y retrouver pas mal de choses dans la forêt et entre les bruissons j’avais l’impression de pouvoir distinguer d’autres gens. Mais comme c’était la fin de l’existence de la terre comme on le connaissait, je l’ai proposé d’aller chercher du LSD naturelle et de passer notre temps final en délire. La réalité, c’est que je n’ai pas d’expérience avec un tel produit puissant. La vie quotidienne est souvent déjà assez délirant pour moi. Je suis dépendante de mon natural high, un état qui est souvent confond avec des highs artificiels. Du délire de mon rêve, je ne me souviens plus rien.
Un dernier espoir
On pourrait croire que le rêve se termine ici, mais non. Il y a encore une suite importante. Après un autre saut dans le temps, je me suis trouvé avec une cinquantaine de gens sur le dernier endroit non-touché par la catastrophe globale qui s’est passé. Il y avait une espace d’herbe et derrière une bade de bois tropicale. Nous avons marché dedans et il y avait une école abandonné. C’était l’école où j’avais suivi le primaire. Les salles avaient été convertis en chambres et espaces d‘habitations. J’ai fait connaissance avec plusieurs personnes. Une personne m’a confié qu’il avait quelques carottes, une carotte particulière verte, une pomme de terre et un nœud de mangue. La mangue, il avait mangé. Je l’ai prié de ne pas encore toucher les autres légumes pour qu’on puisse travailler avec. J’ai continué ma route et par une vitre, j’ai vu une plage. On se retrouvait sur un île. Il y avait deux rhinocéros fort stressés. Les gens sur la plage étaient effrayées, mais il n’y avait pas de moyen d’échapper.
J’ai décidé de prendre action. Je suis retourné au cafétéria pour faire un discours public. J’avais mis une longue robe blanche et mes cheveux étaient attachés. Pour mieux pouvoir m’adresser aux gens dans la salle et celle adjointe, je me suis levé sur une chaise. Je faisait un entré bien majestueux, mais en arrière de la pièce je voyais ma mère faire signe qu’il serait mieux que je relâche mes cheveux. Elle utilisait de grands gestes avec ses mains et sa bouche détendue était un peu ouverte, quand je ne l’ai pas compris, elle bougeait les lèvres sans faire un son “ça fera plus d’impression”. Je l’ai fait et mon discours commençait.
J’adresse mon peuple
Que j’étais heureuse de retrouver les quelques survivants et que ça n’a pas été facile, mais que l’endure n’est pas encore terminé non plus. Il serait important qu’on travaille ensemble et qu’on ne se laisse pas démotiver par nos manques et le passé. Nous étions destinés de nous retrouver sur cet île tropique, peu en largeur, avec pas mal de personnes; On n’était pas encore certain sur nos sources de nourriture, mais un premier projet d’agriculture pour trouver une solution durable s’est posé. On pourrait faire pousser des plantes des quelques légumes qui nous restaient à fin de cueillir des graines et pouvoir semer beaucoup plus les cycles agricoles prochains. Comme on s’est retrouvé dans un climat très différent, il n’était pas clair comment les plantes allaient pousser. Malgré qu’il n’y avait presque pas d’animaux sur l’île, j’ai utilisé le fait de la présence des deux rhinocéros pour qu’on les isole dans une parti de l’île et pour commencer un programme de reproduction. C’est un grand animal, donc ça pourrait pourvoir beaucoup de protéines. Mon dernier mot n’a pas été accueilli avec un grand enthousiasme.
Une femme dans la pièce adjointe s’est levé et elle m’a un peu approché. Elle était très maigre et elle avait les cheveux courtes, grises. “Ce sont deux taureaux! On va tout crever ici, c’est clair. Toi, avec tes mots de fausse espoir, tu n’est pas plus mieux que les anciens voix politiques qu’on a du endurer. Tôt ou tard on va se retrouver dans une même misère, c’est à dire, si on n’est pas encore mort. “ La nouvelle des rhinocéros m’avait bien-sûr fort choqué , mais le reste ne me faisait pas trop, c’est normale que certains personnes protestent et qu’il sont critiques. Ils ont peur. De toute façon la plupart du public était partagant de mes idées.
Vite après le discours, je me suis réveillée.
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